art contemporain kaminska & stocker
yannick bonvin rey

 

Née à Sion en 1966, vit et travaille à Genève.

Membre active de Visarte VS et GE, ainsi que de la SSBA GE

 

Expositions personnelles

2019

Galerie d’art Kaminska & Stocker, Yverdon-les-Bains

2019

Galerie zur Schützenlaube, Viège

2018

Galerie Marianne Brand, Carouge

2018

Galerie les 3 Soleils, Epesses

2017

Galerie Grande Fontaine, Sion

2016

Galerie Marianne Brand, Carouge

2016

Atelier Galerie J.-J. Hofstetter, Fribourg

2014

Galerie Marianne Brand, Carouge

2014

Galerie Grande Fontaine, Sion

2013

Galerie Galartis SA, Lausanne

2012

Galerie Marianne Brand, Genève

2010

Galerie Grande Fontaine, Sion

2009

Galerie de la Cathédrale, Fribourg

2008

22ème Festival international d’art de Gluiras, France

2008

Galerie Grande Fontaine, Sion

2007

Galerie Artéa, Carouge

2005

Divers accrochages dans des espaces publics en Suisse romande

2003

Galerie l’Etable, Dardagny

2001

Caveau St-André, Chamoson

 

Expositions collectives

2019

Galerie les 3 Soleils, 10 ans de la Galerie, Epesses

2019

Art Métro, Clair-Obscur Sierre

2018

A l’autre bout des yeux, Galerie Picenni, Genève

2018

Andata Ritorno, Poezims, Genève

2017

Villa Dutoit, Et tourne la boule à facettes, Genève

2017

Galerie Boléro, 60 ans de la SSBA de Genève, Versoix

2016

Ferme de La Chapelle, 80 artistes s’engagent, Lancy

2016

Galerie Grande Fontaine, 30 ans – 130 artistes, Sion

2016

Villa Dutoit, Cartes postales, Genève

2015

Galerie Marianne Brand, Carouge

2014

Villa Dutoit, Genève

2013

Villa Dutoit, Genève

2011

Villa Dutoit, Genève

2008

Galerie Calam(art), Genève

2006

Atelier Galerie Artéa, Carouge

2006

Galerie de la Tour Lombarde, Conthey

2004

Espace de création ‘un Jour ou l’Autre’, Genève

 

Œuvres dans collections publiques

2019

Médiathèque Etat du Valais

2011

Fondation Les Enfants Papillons, Recherche pour l’épidermolyse bulleuse

2008

ESR, Energie Sion-Région SA

2007

Mairie de Bardonnex

 

Œuvres dans collections privées

Suisse, France, Belgique, Allemagne

 

Collaboration Artistique

Recueil de poésie, Page Blanche, Eliane Vernay, L’atelier du Grand Tétras, 2016 (huit illustrations)

Recueil de poésie, Aux marges du jour, Eliane Vernay, Edition des sables, 2015

 

 

« Prenez garde au leurre de l’immédiateté », pourrait-on murmurer à l’oreille des visiteurs prêts à découvrir les toiles de Yannick Bonvin Rey.

En balayant des yeux les grands formats qui happent d’emblée le regard, on perçoit des mouvements de pinceaux comme une direction à prendre. Des chemins balisés, rassurants, que l’on suivrait aveuglément d’une toile à l’autre. Mais ce serait se méprendre des paysages flottants qui s’offrent à nous. Lorsque l’on s’attarde devant ses tableaux, et que l’on pose notre regard sur les parties qui nous semblaient de prime abord stables et définies, les pistes se brouillent. Les premières traversées de la surface de la toile s’amplifient progressivement. Ici, des reliefs se creusent, là, des éclats surgissent au creux d’une accalmie. Yannick Bonvin Rey parle de vibration. Ses compositions semblent en effet mouvantes. Si les étendues de noir marquent le territoire dans cette série aux nuances de gris bleutées, elles n’imposent pas leur force mais cèdent plutôt le pas aux espaces éthérés — tremblements visuels lumineux.

Yannick Bonvin Rey a toujours associé sa pratique picturale à des écrits en prose poétique, ou à des poèmes qui l’habitent, ou qu’elle découvre au gré de ses lectures. D’une série de toiles à l’autre, les mots catalysent ou se profilent en contre-point. Ils enluminent une intuition, aiguillent ses gestes, éveillent une palette, lui ouvrent de nouveaux horizons. Elle apprécie la charge et l’agencement des mots. Leur résonance. Le corpus des œuvres présentées à Yverdon s’est articulé autour de Fouilles, une poésie d’Andrée Chedid. « C’est le rapport à la roche, à la terre qui m’a interpellé dans ce poème » précise l’artiste. Explorer, creuser, sonder les strates immémoriales. Des grands formats à forte densité minérale, l’on passe aux tableaux plus resserrés et liquides. L’eau dessine des méandres du bout du pinceau, nappe des sillons. Du rapport frontal de spectateur face aux grands formats, l’on prend soudain de la hauteur et devient oiseau migrateur. Cartographique. Yannick Bonvin-Rey aurait-elle l’âme d’un géologue qui, quand il vous montre une montagne, vous parle de la mer? Quand le doute commence à poindre, la poésie émerge.

Cécile Simonet, historienne de l’art

Genève, septembre  2019

 

 

 

visible en vitrine :
bienvenue au vernissage: jeudi 7 novembre, dès 18h